Déjà, arrivés à bord, on apprend que le capitaine est une femme … Une femme au volant d’un 777, ça n’augurait rien de bon !
25mn de retard au décollage, c’est banal. La suite l’est moins ….
On rejoint la piste d’envol, on roule, on accélère et « Crac, boum, hue » … Gros bruit bizarre et les gens assis à droite (nous on est à gauche) voient une énorme flamme s’échapper du réacteur droit. Coup de frein brutal : on décolle plus. Dans un sens, c’est plutôt mieux !
Faut reconnaître que femme ou pas, elle a eu le bon réflexe et vite ! Freinage à temps pour qu’on s’arrête sur la piste et pas dans les champs !
Annonce de la commandant de bord ; on check ce qui s’est passé, on retourne au parking et on avisera … Bon.
30 mn d’attente ; entre temps, je me suis endormi (!). Finalement, on ne sait pas trop combien de temps pour diagnostiquer et surtout réparer ; les équipages dépasseraient leur temps de travail, donc, vol annulé ; vol reporté demain à 12h.
On nous débarque et on nous loge. Nous, et un certain nombre, on va au Hilton ; tous les autres, on sait pas … Ibis ? Formule 1 ? On s‘en fout, nous on va se coucher.
Nuit plutôt agréable, de 2h à 8h, dans une chambre qui pue un peu le tabac, mais comme on décline vite, on ne râle pas, en plus, en bas, y a 50 personnes qui font la queue …
Petit déj’ « spécial Air France » : traduire très simplifié par rapport au buffet Hilton normal.
Retour à l’aéroport, nouvel incident : bagage abandonné ; encore 30mn à glander en attendant qu’ils le fassent sauter.
Il est maintenant 10h30, on passe les contrôles habituels ; Claire se répand dans les boutiques duty free ; moi je prends mon mal en patience. Je commence le blog (hé !hé !).
Merde, nouvelle annonce : le personnel n’a pas eu assez de repos, donc vol retardé ; on décollera pas à 12h, mais 13h, enfin, si rien de nouveau ne vient perturber le système … Inch’ Allah !
Finalement on décollera, cette fois-ci pour de bon à 13h45. Arrivée prévue à Buenos Aires 23h35 au lieu de 9h et quelques ; on n’aura pas perdu de nuit d’hôtel, mais une journée à Buenos Aires ; on va voir si c’est une grosse perte ou pas …
Une fois de plus, on a bien cru qu’on allait y rester, d’ailleurs, on n’est pas encore arrivés ; quand j’écris ces lignes, on est en vol, on franchit juste l’équateur au large des côtes brésiliennes, ça rappelle des souvenirs, non ?
Allez, comme l’atteste ce post, on est arrivés, enfin !
@+
samedi 6 mars 2010
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y en a qui ont disparus à jamais comme ça !!
RépondreSupprimerJe suis étonné qu'on te laisse encore ton ordinateur dans l'avion, vu que tu n'as plus le droit à grand chose ! Enfin l'aventure c'est l'aventure !
Sapristi !
RépondreSupprimerJ'avais pas réalisé que vous aviez eu un réacteur exploseur OO!
Sacré bordel ! ^^
Par contre, dis donc, c'est quoi cette histoire de personnel qui ne s'est pas assez reposé ? C'est les stewards qui ont remplacé le réacteur ?!!
Non, bien sûr, mais ils ne peuvent pas repartir pour un vol de 13h s'ils n'ont pas eu un temps de repos suffisant, même s'ils n'ont pas volé ; et on n'a pas été couchés avant 2h du mat' ; eux non plus ...
RépondreSupprimerBon, ben moi l'avion, ça me tente de moins en moins. J'aime déjà plus beaucoup ça, mais quand je lis ce qui vous arrive - quasiment à chaque fois maintenant non ? - ça finit par me décourager totalement. Ca me rappelle le retour d'Egypte où on voyait la trajectoire que l'on devait normalement suivre (vers le nord) et la trajectoire que suivait notre avion (complètement à l'ouest- je suis restée rivée les yeux sur l'écran, transpirante, paniquée, j'envoyais des bisous aux enfants les yeux plein d'amour pour les rassurer ... eux ne se rendaient compte de rien ; mais ça a duré 3/4 d'h et on a le temps de cogiter) Un réacteur en feu, je ne pars plus !!!
RépondreSupprimerPfiouuuh, 'n a frôlé la catastrophe!! Cela dit, valait mieux que le réacteur prenne feu au sol qu'en plein milieu de l'Océan Atlantique!
RépondreSupprimerContente que vous soyez arrivés sains et saufs! Bisous