vendredi 19 mars 2010

16 mars : la French Valley

Le grand trek vers le plateau dominant la « French Valley » : 19 km, départ 8h30 …
On commence, comme pour le glacier Grey, par traverser le lac Perhoe dans sa largeur avec le catamaran de l’hôtel ; le vent est violent et le lac agité comme une véritable mer intérieure.
D’ailleurs, il y a 3 jours, une jeune australienne (que nous avons rencontrée) et son père ont été bloqués car le cata n’a pas pu revenir tant le lac était démonté et ils ont dû dormir dans un refuge sur les bords du lac ; le lendemain les conditions ne s’étaient pas améliorées et un gaucho a dû partir avec 3 chevaux pour les ramener en contournant le lac ; l’hôtel, pour les dédommager, leur a offert une nuit gratuite … Bon, espérons que nous pourrons revenir ce soir …
Le point de départ est le même, mais cette fois, on prend à droite et non à gauche.


On monte rapidement, avec de superbes vues sur le lac verdâtre derrière


et un des fronts du « French glacier » devant.


La balade serpente dans la lande au pied des montagnes,




avant d’arriver près du lac Skottsberg



où les bourrasques de vent arrachent régulièrement aux vagues des nuées d’écume qui s’envolent en prenant des formes étonnantes.




On continue en montant dans la vallée,




longeant une rivière où il ne ferait pas bon tomber,



et arrivons enfin en vue du front principal du glacier, accroché au flac de pics vertigineux.





Le vent est dément et provoque des sortes de mini avalanches en arrachant la neige fraichement tombée






Les vues sont splendides d’un côté comme de l’autre : glacier à gauche, roches nues à droite.
On s’apprête à aborder le dernier raidillon : 45 mn de grimpette sur des éboulis en pente raide (pas loin de 40°) ; au bout d’un quart d’heure, j’abandonne et reste avec un couple d’israéliens et une guide, en laissant les autres avec l’autre guide se taper les dernières 30 mn épuisantes …
J’ai juste oublié que moi, je porte mon sac photo, mais que c’est Claire qui a les sandwiches et l’eau ! Heureusement, mes compagnons sont partageurs et en attendant que les « hard trekkers » reviennent, nous pique-niquons tous les 4.
Ils finissent par redescendre ; eux, n’auront pas pris le temps de déjeuner (enfin, d’avaler deux sandwiches) et nous retournons un peu plus bas, pour leur permettre de se restaurer un peu à l’abri d’un vent toujours aussi furieux …




Nous repassons un pont suspendu au dessus d’une rivière dans laquelle un japonais s’est noyé il y a quelques semaines en se penchant trop pour prendre cette photo !


On s’en sort !!!



Non, on n'a pas vraiment failli y rester ...
Et c’est le retour, par le même chemin qu’à l’aller,




mais avec une lumière différente …



On revient au catamaran


qui une fois de plus nous équipe comme si un naufrage était imminent ;


faut dire, que le lac est navigable, mais quand même sérieusement agité, même si ça ne se voit pas vraiment sur les photos !




Demain, départ de l'Explora ... On va regretter !

1 commentaire:

  1. Moi, l'expédition sur le pont au dessus des flots bouillonnants je ne l'aurais pas faite, même sans savoir qu'il y avait eu des morts déjà !! Sinon que dire, que Patrick est top avec sa nouvelle coiffure sur la photo 15. Il faudra renouveller (avec du gel !!)

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