Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ; on le sait, mais là, c’est vraiment flagrant ; après le temps quasi estival d’hier, on se réveille dans la grisaille et la pluie …
On demande conseil à notre concierge, Ignacio, qui parle français comme vous et moi ; il nous conseille un belvédère et une cascade (cascada inacayal) : il nous explique comment nous y rendre, mais ses explications sont assez confuses et on se perd dans un dédale de pistes plus ou moins boueuses … Heureusement un gentil allemand qui apparemment habite dans ces contrées nous explique comment retrouver notre chemin et nous dessine une carte sur le sol ; voyant mon air perplexe devant ses explications, il décide de nous conduire … sympa !
Or donc, nous arrivons sur le territoire des « Mapuche » ; c’est un clan local qui possède un bon bout de terrain et qui revendique son autonomie !?! Apparemment, ils sont assez peu fréquentables, on nous avait prévenus. Ça vous a un petit côté Délivrance ; les mecs ont une drôle de gueule, il faut payer 10 pesos pour se garer, sous peine de voir son pare-brise explosé, voire pire ! Pas question de refuser ou de discuter ; cela dit, en prime, on a droit au chien comme guide !
Au début, on grimpe sur un chemin assez large
jusqu’au fameux belvédère d’où la vue, vu le temps, est plutôt quelconque.
De là, on part pour la cascade
Par un sentier de 30cm de large, boueux à souhait, mais bordé de zoulis buissons tout fleuris …
On profite même un court moment d’une légère embellie avec vue sur le lac Correntoso …
Quant à la cascade, impossible de prendre une photo sans se foutre en rappel au dessus d’un canyon de 200m de profondeur, … je zappe ! Là, c’est le canyon, la cascade est à l’autre bout …
Un bon endroit pour se débarrasser de son mari ou de sa femme …
En revanche, en montant plus haut, on devine bien le saut dans le vide
et une autre petite cascade encore un peu plus haut.
On redescend ; tout ça aura pis un peu plus de 2h et on retourne sur la même route qu’hier, mais beaucoup moins loin pour voir le lac Espejo chico, sous la pluie ; ça donne pas tout à fait la même ambiance qu’hier …
Retour : Claire me bassine depuis deux jours pour conduire ; je lui abandonne le volant pour un retour style Dakar sur les pistes argentines, heureusement, je suis à jeun !
On est à l’hôtel vers 15h, déjeuner tardif. J'espérais pouvoir regarder France-Angleterre, mais ces pédros ne le retransmettent pas (en tout cas pas sur les centaines de chaines que l'on a à l'hôtel !) donc, ben, je bloggue un peu et Claire va au Spa.
Demain retour à Buenos Aires.
samedi 20 mars 2010
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